Une lumière pour Gaza, une lumière pour la Palestine

Le génocide a repris à Gaza. 

Les massacres sont d’une violence sans limite. La totalité des organisations humanitaires alertent sur le désastre en cours.

Nous appelons à un cessez-le-feu permanent, à la levée immédiate du blocus, à l’arrêt des déplacements forcés de population, et appelons les citoyen(ne)s à se porter aux côtés du peuple palestinien.

Projection-débat « La Cacophonie du Donbass »

Le collectif 69 de soutien au peuple ukrainien, auquel participe ENSEMBLE!69, organise le vendredi 24 novembre à 18h30 à la Maison des Passages (44 rue St Georges – Lyon 5) une projection du film du réalisateur ukrainien Igor Manaiev « La Cacophonie du Donbass ».

Le film présente la vie quotidienne vue par la propagande russe, et le Donbass comme vitrine idéologique. Celle-ci est confrontée à la vie réelle, cachée aux regards inquisiteurs.
Images d’archives et entretiens d’habitant·e·s du Donbass, témoins puis victimes de l’agression russe.

Forums sociaux antifascistes : une interview d’Armand Creus

Notre camarade Armand Creus, militant lyonnais d’ENSEMBLE!, a été interviewé par le site Foutou’art TV lors des forums sociaux antifascistes de Villeurbanne.

Retrouvez cette vidéo : https://foutouart.fr/foutouart-tv-les-forums-sociaux-antifascistes-de-villeurbanne-par-laurent-g-et-sacha/

POUR UN ACCUEIL DIGNE DES PERSONNES MIGRANTES ET RÉFUGIÉES POUR LA DÉFENSE DU DROIT DES ENFANTS

MANIFESTATION LE VENDREDI 17 NOVEMBRE 18h – PLACE BELLECOUR
Par le Collectif réfugié·es et migrant·es du Rhône

HALTE AUX CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ MARCHONS POUR GAZA SAMEDI 4 NOV – LYON

Par Le Collectif 69 de solidarité avec le peuple palestinien

Les nouvelles qui nous parviennent de Gaza sont chaque jour plus tragiques. Un peuple meurt sous les tapis de bombes, les champs de ruines s’étendent quotidiennement. Ces bombardements sont indiscriminés : habitations, centres de santé, hôpitaux, mosquées, églises. Maintenant, les chars israéliens sont entrés dans la bande de Gaza et leurs obus s’ajoutent aux bombardements aériens …

Le décompte des morts est effroyable : le ministère de la santé palestinien annonce 7703 décès ! à ce jour dont 3595 enfants !, 19000 blessés condamnés à ne pas être soignés. Enoncer ces chiffres est difficile, les Palestiniens nous le disent : « nous ne sommes pas des nombres »

Nous affirmons ce qui devrait être une évidence pour tous « chaque vie palestinienne compte »

L’aide d’urgence ne rentre qu’au compte-goutte et ne répond en rien aux besoins vitaux minimum. Tout manque à Gaza : eau, électricité, nourriture, accès aux soins….

Pendant ce temps, alors que l’assemblée générale de l’O.N.U et son secrétaire général Antonio Guterres demandent le cessez-le-feu, Israël continue d’étrangler l’enclave alors que les camions d’aide humanitaire sont aux portes de Rafah ! « l’histoire nous jugera tous » a déclaré Antonio Guterres ; dans le monde, beaucoup de personnes partagent ce sentiment et participent à des manifestations extraordinairement massives dans les capitales du monde entier. Mais à Paris manifester le samedi 28 octobre a été interdit ! Nous exigeons le respect du droit de manifester notre solidarité avec le peuple palestinien !

MANIFESTATION

SAMEDI 4 NOV – 15H DÉPART PLACE BELLECOUR LYON

  • Halte aux bombardements de Gaza / Cessez-le-feu
  • Levée du blocus et accès à l’aide d’urgence
  • Solidarité avec le peuple palestinien !
  • Justice pour la Palestine

Week-end antifasciste à Lyon les 11 & 12 novembre

Stop à l’extrême-droite, ses idées et ses violences

Samedi 11 novembre 15h : manifestation départ place Bellecour
Dimanche 12 novembre 10h-19h : forums sociaux antifascistes Villeurbanne CCVA 234 cours Emile Zola

Marche annuelle des familles des victimes contre les violences policières et pénitentiaires

Samedi 28 Octobre, Place Jean Macé, 14 H

Années après années, gouvernements après gouvernements, les familles des victimes des crimes racistes ou sécuritaires n’ont eu de cesse de dénoncer les meurtres et les violences des forces de l’ordre ou des agents pénitentiaires. Les différentes organisations des quartiers populaires, recensent à ne plus compter les listes choquantes de morts résultant de passages à tabac, de tirs à vue, de gaz lacrymogènes, d’asphyxie et de clés d’étranglements. Au fil des décennies, le nombre de personnes tuées ou mutilées, perpétrés dans la rue ou en détention, se comptent par milliers, (plus de 2250 morts de 1973 à 2022 dcd aux mains de la police – à multiplier par 5 pour les morts suspects en détention) et ce pendant que l’État se mure dans un silence coupable (1). Chiffres AVCS

En dépit des efforts constants pour porter l’intérêt de la cause jusqu’aux lieux forts des grandes juridictions, la ferveur de notre lutte se voit à chaque fois contrecarrée par les décisions bienveillantes des tribunaux. Pas un mois, pas une semaine, sans qu’une nouvelle, une actualité ne vienne ressusciter une triste réalité des décisions de justice à l’égard des agents de l’État mis en cause. Pas une semaine, sans qu’une série de drames, de meurtres ou de violences distillées dans une quasi-
passivité, qualifiées pudiquement de « dérapages », d’« accidents » ou de « bavures », ne meurtrissent une famille.

Le 27 juin 2023, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin affirmait sans risque d’extravagance devant l’Assemblée nationale « qu’il y a eu moins de tirs et (…) moins de cas mortels qu’avant 2017 » : c’est un mensonge.

Depuis 2017 les policiers ont tué 4 fois plus de personnes pour refus d’obtempérer en 5 ans que lors des 20 dernières années. En cause : l’article 435-1. Mais bien avant, une succession de lois, sur fond de surenchère sécuritaire, n’a cessé de grossir le catalogue des mesures légalisant les tirs à vue. Nahel et des dizaines d’autres victimes ont payé de leur vie. Cette réalité dramatique, doit nous interpeller sur ce pouvoir du droit à « faire mourir » en toute légalité, démenti par la convention international de l’ONU du “droit à la vie de 1966”, que la France et d’autres pays de l’union, pourtant signataires violent continuellement, sans faire la démonstration objective de la nécessité du recours à la force, que l’article de la convention sus-cité pourtant oblige.

Malgré les condamnations internationales, le déni a atteint un degré encore jamais égalé.. C’est ainsi que nous sommes fondés à penser « que la lutte pour la vérité et la préservation de la vie, prime plus que tout, quel qu’en soit le prix ». Quitte à conduire des actions pendant des mois, voire pendant des années devant chaque palais de justice, à chaque procès des meurtriers voués à l’indulgence. Ce mouvement initié et dirigé par les familles des victimes, témoin de l’échec du système judiciaire face au pouvoir répressif. Un système incapable de poursuivre et de condamner les responsables de la mort
de leurs proches depuis plus de quarante ans.

Aussi, nous nous devons de prendre les choses en main. Unissons nos forces et mettons en œuvre des stratégies pour obliger l’État à rendre justice. Nous invitons chacun.e et tous les acteurs associatifs, syndicaux et politiques à soutenir et enrichir la voie de la désescalade et contre le déni de justice, à partir des premières revendications suivantes :

1) Nous demandons à ce que des directives fermes soient données aux Procureurs afin de ne plus classer systématiquement les affaires de meurtres, de violences policières ou pénitentiaires, lorsque des éléments probants se révélant à sa disposition leurs permettent de poursuivre.

2) Nous demandons l’accès au dossier dès le début de l’instruction, et que l’on cesse de cantonner les familles de victimes au strapontin des parties civiles.

3) Nous demandons la possibilité de faire appel de la sanction pénale quand elle nous semble la négation de l’atteinte qui nous a été faite.

4) Que la justice Française prenne en compte l’attente des victimes et reconnaisse la culpabilité des auteurs de meurtres ou de violences, et agissent en conséquence, pour prévenir tout nouveau crime ou violences à caractère raciste ou sécuritaire.

5) Nous demandons l’abrogation de l’article L435–1 du code de la sécurité intérieur, fondement meurtrier de trop nombreuses victimes.

6) Nous demandons que les crimes et les violences volontaires soient considérées comme circonstance aggravante, lorsqu’elles ont été commises en raison de l’origine nationale des victimes, ou ont été « précédées, accompagnées ou suivies de propos, écrits, images, objets ou actes de toute nature portant atteinte à l’honneur ou à la considération de la victime de son appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une race ou une religion déterminée.

7) Le lancement des campagnes d’information et de sensibilisation de l’opinion publique par les meurtres et agressions à caractère raciste ou sécuritaire.

8) La constitution d’un groupe de travail composé de familles, des jeunes et des associations, d’avocats et de magistrats pour : élaborer des propositions d’actions et de réflexions à destination des pouvoirs publics, tant au niveau local que national (prévention, aide aux victimes, refonte totale de l’I.G.P.N, nouvelles mesures législatives ….)

9) Le suivi judiciaire des différentes affaires restituées dans leur contexte et le climat général dans lequel se déroulent les exactions racistes ou les crimes sécuritaires.

10) Lancement d’un débat démocratique portant aussi bien sur la faiblesse de la judiciarisation des violences policières, ou celles commises en détention, que sur les responsabilités politiques, morales et hiérarchiques à l’origine des impunités des parquets et des auteurs de ces mêmes violences.

Association des Victimes des Crimes Sécuritaires, Lyon United Families & Friends Campagne, Londres

Association Idir Espoir et Solidarité / Vérité et Justice pour Joail / Justice pour Mehdi Bouhouta / Justice pour Mohamed Benmouna
Collectif Justice pour Allan Lambin / Justice pour Sofiane Mostafaoui
Vérité et Justice pour Mehdi Reziga

Rassemblement pour la paix

HALTE AU MASSACRE DE LA POPULATION DE GAZA
POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE ENTRE PALESTINIEN·NES ET ISRAELIEN·NES

La seule réponse apportée par le gouvernement de Benjamin Netanyahou à l’offensive impulsée par le Hamas et aux crimes de guerre de cette organisation qui l’ont accompagnée – et que nous condamnons fermement – c’est de préparer l’armée israélienne à une intervention terrestre contre Gaza avec des bombardements massifs de la population civile privée d’eau, d’électricité, de gaz, de médicaments, de ravitaillement ; autant de crimes de guerre que nous condamnons aussi.

L’armée israélienne a ordonné à la population d’évacuer le nord de l’enclave de Gaza, sous peine de se trouver écrasée par la guerre.

L’ONU a déjà dénoncé comme violation du droit international le siège total imposé à Gaza. Elle explique que ce déplacement de population est « impossible », sauf à provoquer des « conséquences humanitaires dévastatrices ».

Imputer à la population palestinienne la responsabilité des actions du Hamas et infliger à celle-ci la répression actuelle, c’est entraîner Israël dans une spirale de répression sauvage et d’écrasement des droits légitimes du peuple palestinien.

Nous réaffirmons notre engagement et notre soutien au peuple palestinien. Israël est la puissance colonisatrice qui impose un blocus inhumain à Gaza depuis 17 ans et poursuit une politique de peuplement sur les terres palestiniennes.

Le peuple palestinien a un droit légitime incontestable, reconnu par le droit international, à organiser sa résistance contre la puissance colonisatrice israélienne.

En soutenant, sans nuances, la politique israélienne de représailles envers les Palestinien·nes, le Président de la République et son gouvernement risquent de provoquer de la division au sein de la société française.

Nous condamnons les atteintes à la liberté de manifester et d’expression de collectifs, d’associations et d’organisations qui, comme nous, dénoncent les effets de la colonisation, de l’occupation et de l’apartheid que subit le peuple palestinien.

C’est sur ces bases que nous soutenons l’appel du Collectif 69 de soutien au Peuple palestinien à se rassembler :

Halte aux bombardements de Gaza – Cessez-le-feu – Levée du blocus et accès à l’aide d’urgence – Liberté d’expression et de manifestation – Solidarité avec le peuple palestinien – Justice pour la Palestine.

  • Rassemblement samedi 21 octobre à 15h Place des Terreaux 69001 Lyon

La Préfecture a interdit ce rassemblement, mais le Tribunal Administratif a suspendu cette décision. Le rassemblement est autorisé.

Soutien à l’Ukraine résistante

Les éditions Syllepse publient en téléchargement gratuit, des recueils de textes écrits par les Brigades Éditoriales de Solidarité, en soutien à l’Ukraine résistante.

Forums Sociaux Antifascistes

Le Collectif Fermons les Locaux Fascistes organise des Forums Sociaux Antifascistes dimanche 12 novembre au Centre Culturel de la Vie Associative à Villeurbanne. Réservez déjà cette date.

https://twitter.com/FrmLesLocFascst