DÉCLARATION D’ENSEMBLE !

18 juin 2024

La France à la croisée des chemins
Les élections européennes ont bouleversé le champ politique national.

* L’extrême droite progresse dans de nombreux territoires et dans toutes les catégories sociales. Le Rassemblement National gagne aussi en capacité de déstabilisation des autres forces (crises de LR et de Reconquête).

* Le macronisme s’effondre. Macron traînant le boulet de l’absence de majorité à l’Assemblée, a abusé du 49.3 et augmenté le ressentiment à son encontre.

En décidant la dissolution de l’Assemblée nationale, le Président impose, de manière précipitée, un rendez-vous électoral décisif.
Les temporalités sont bouleversées : d’une présidentielle dans trois ans, on bascule sur des législatives en trois semaines. Se pose désormais la question : « qui va gouverner ? »
Nous sommes face à un risque majeur : celui de l’accession au pouvoir du Rassemblement national.

Barrer la route au néofascisme
La victoire de l’extrême droite ouvrirait la voie à un néofascisme. Ce serait un drame pour les milieux les plus précaires, pour les droits des femmes et des minorités, pour les libertés ; une catastrophe pour la gauche, l’écologie et le mouvement social.
Face à la menace de l’accès du RN au gouvernement, la riposte se déploie dans deux directions :

* L’annonce, pour les élections législatives, dans chaque circonscription, de candidatures unitaires conformes à l’accord des partis du nouveau Front Populaire permet une dynamique « par en bas » dans la mobilisation électorale et au-delà. Obtenir une majorité de député·es de gauche est possible. ENSEMBLE! soutient toutes les candidates et tous les candidats qui se réclament du Nouveau Front Populaire et s’inscrivent dans cette dynamique unitaire, en particulier toutes et tous les député·es sortant·es.

* La nécessité d’un puissant mouvement populaire d’opposition aux extrêmes droites, au-delà des partis existants et des objectifs électoraux. Dès le lendemain du 9 juin, de toutes parts (syndicats, associations, collectifs, etc.), des appels ont été lancés, des manifestations organisées. Les manifestations des 15 et 16 juin, à l’initiative de l’intersyndicale, ont été un moment fort de cette mobilisation et de ce rassemblement.

La société civile a un rôle essentiel à jouer pour s’assurer que les divergences ne prendront pas le dessus.

Un Front Populaire pour changer la vie
De cette situation défensive est né un rassemblement qui rompt avec des mois de divisions et d’affrontements au sein des gauches et des écologistes. Un rassemblement qui prend l’offensive et qui redonne espoir.
Le Nouveau Front Populaire rassemble des femmes et des hommes issu·es d’organisations politiques, syndicales, associatives et citoyennes qui s’unissent pour construire un programme de rupture avec la politique d’Emmanuel Macron, répondant aux urgences sociales, écologiques, démocratiques et pour la paix.
Le contrat de législature qui l’accompagne va au-delà d’une simple plateforme électorale. Il permet d’offrir un véritable projet à l’ensemble de la population.
En lançant la campagne sur les urgences sociales, écologiques et démocratiques, sur les situations les plus dramatiques à l’échelle internationale, le programme porté par le Nouveau Front Populaire permet une vraie dynamique. Nous le soutenons.

Rassembler pour changer la gauche
Ce nouvel accord électoral est indispensable, mais ne doit pas être simplement un accord de sommet. Ce qui invite à ne pas sous-estimer l’ampleur du chemin à parcourir :

* Ouvrir l’alliance, au-delà des partis parlementaires, aux autres forces de la gauche et de l’écologie en y impliquant le mouvement social.

* Construire le Front Populaire à la base par des assemblées du Front Populaire ouvertes aux citoyens et citoyennes partout, dans les quartiers, les villages, les circonscriptions, les entreprises, les facs, etc. Des assemblées qu’il faudra maintenir, après le 7 juillet, afin d’entretenir la dynamique de mobilisation populaire.

L’enjeu est une refondation d’une gauche écologique et sociale sur des bases en rupture claire avec le social libéralisme.
ENSEMBLE! continuera en outre à agir pour peser sur les transformations nécessaires à gauche. Transformations qui exigent que se rassemblent celles et ceux qui militent pour une gauche de rupture, anticapitaliste, féministe, antiraciste, écologiste.
Dès le lendemain du 7 juillet, ENSEMBLE! proposera, à tous les mouvements qui partagent ce point de vue, de se rencontrer pour débattre de la coordination de nos forces.

L’extrême droite veut prendre le pouvoir : résistons !


Après le résultat de l’élection européenne dimanche 9 juin, Emmanuel Macron a annoncé dissoudre l’Assemblée nationale. Pendant 7 ans il a déroulé le tapis rouge au rassemblement national, il leur donne aujourd’hui la possibilité de prendre le pouvoir. 

Face à ce constat, l’heure est à la riposte antifasciste. Nous appelons à une mobilisation ce vendredi 14 juin à 18h30 place des Terreaux. Notre unité fait notre force, soyons nombreuses et nombreux pour enclencher une dynamique de résistance la plus combative et massive possible !

Grande Manifestation unitaire pour Gaza

samedi 8 juin à 15h LYON place Bellecour

Par le Collectif 69 de Soutien à la Palestine

STOP au génocide ! Sanctions contre Israël ! Cessez le feu immédiat ! 240 jours depuis le début de l’agression israélienne ! c’est 46 439 morts palestiniens et 10 000 personnes disparues dans toute la bande de Gaza que nous devons déplorer. Le nombre de victimes du génocide ne cesse de s’allonger ; aux morts sous les bombardements s’ajoutent les blessés et les malades qui ne peuvent être soignés, s’ajoutent encore, terrible réalité, les victimes de la famine ! Oui, des enfants meurent de faim alors que des files de camions d’aide humanitaire sont bloqués non loin !

Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas !

Nous saluons la nouvelle décision de la Cour Internationale de Justice (CIJ) qui exige la fin de l’agression de Rafah, mais Israël, aveuglé par sa soif de vengeance piétine le droit international et ses engagements devant la C.LJ.

C’est pourquoi nous exigeons que la France et l’Europe cessent leur complicité et prennent des sanctions !

La France et l’Union européenne doivent arrêter toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposer des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël, notamment la suspension de l’accord d’association et de coopération UE-Israël. Il faut poursuivre la mobilisation qui a permis d’aboutir à des résultats ; Déjà suite à notre mobilisation nous avons obtenu l’interdiction des sociétés d’armements au salon Eurosatory !

– Arrêt des livraisons d’armes à Israël, de toute coopération militaire et sécuritaire !

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.

  • Libre accès des points de passage !
  • Cessez-le-feu total et permanent !
  • Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien !
  • Comme l’Irlande l’Espagne et la Norvège la France doit reconnaître l’État de Palestine !
  • Les agressions des colons, les raids de l’armée israélienne doivent cesser en Cisjordanie !
  • Levée durable du blocus de Gaza !
  • Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie 

La lettre d’information de Laurence BOFFET – n° spécial juin 24

Communiqué sur LYEC – 15/05/24

Les propos exprimés publiquement par Nathalie Perrin-Gilbert et Alexandre Chevalier, responsables publics de Lyon en Commun (LYEC) sont pour nous des signaux de rupture politique et de confiance avec la majorité écologiste et de gauche au Conseil Municipal de Lyon. Le retrait de délégation d’une élue est une mesure exceptionnelle qui intervient après constat d’une rupture politique et/ou personnelle, ce qui est ici le cas.

Aussi Laurence Boffet, élue du 1er arrondissement et Vice-Présidente de la Métropole, et Sylvie Frénillot, adjointe dans le 9ème arrondissement suspendent leur appartenance au groupe des élu·es de Lyon en Commun à Lyon et à la Métropole.
Laurence Boffet et Sylvie Frénillot continueront leur travail loyalement dans la majorité et les exécutifs des Ecologistes et des Gauches à la Ville de Lyon et à la Métropole, tout en menant les discussions nécessaires sur les questions qui posent débat.

Quant au mouvement LYEC nous demandons une clarification urgente de sa ligne politique et une rupture dans son fonctionnement.
Ensemble! renouvelle par écrit à Lyon en Commun les conditions dans lesquelles il lui serait possible de rester dans le groupe.

Ensemble! rendra compte de son positionnement définitif et expliquera ses actions pour la suite dans une conférence de presse mardi prochain 21 mai à 11h à la Maison des Passages, 44 rue St Georges, Lyon 5ème.

l’Équipe d’animation d’Ensemble! Lyon
Laurence Boffet, Adjointe du 1er arrondissement et Vice-Présidente de la Métropole
Sylvie Frenillot, Adjointe du 9ème arrondissement de Lyon

Communiqué sur la remise à la rue de 170 femmes et enfants

Vendredi 3 Mai, la police a évacué, sur demande du Maire de Lyon, le gymnase Dargent dans lequel 170 femmes et enfants, jusque là à la rue, avaient trouvé refuge. Cette évacuation, en pleine nuit, est un acte d’une violence inqualifiable, qui nous indigne et nous déçoit. La Ville invite les Lyonnais choqués par cette mesure brutale à se retourner contre l’État dont c’est effectivement le rôle d’assurer l’hébergement d’urgence. Bien conscients de cette situation, les associations et collectifs de soutien aux sans-abri ont maintes fois manifesté devant la Préfecture.
Cela dit, une partie importante des sans-abri sont des migrant·es dont la situation ne cesse de s’aggraver. Le Maire participait à la manifestation du 21 janvier contre la Loi Darmanin qui, entre autres injustices, durcit considérablement l’accès à l’hébergement d’urgence.
Les Villes et Métropoles écologistes et/ou de gauche s’honoreraient à montrer une autre voie, conforme à leurs idées et respectueuse de la dignité de toutes et tous. C’est ce que la Mairie de Lyon a, certes avec des hauts et des bas, tenté de faire jusque là. L’expulsion du gymnase Dargent marque-t-elle une vraie rupture ?

Ensemble! 69 appelle la majorité municipale à réfléchir à des solutions concrètes telles que l’habitat intercalaire, le conventionnement des squats, l’occupation des locaux vides… pour que cesse le scandale de toutes ces personnes vivant dans la rue. Il est étrange de s’en prendre aux associations et collectifs (notamment « Solidarité entre femmes à la rue »). Désigner celles et ceux qui alertent comme responsables de la situation est, pour le moins, contre-productif. Les collectifs, avec de faibles moyens, tentent de trouver des solutions : hébergement citoyen, squats, campements…occupation de gymnase. Les élu·es pourraient s’inspirer de leur expérience et de leur créativité. La situation est trop grave pour refuser de renouer le dialogue.

COMMUNIQUE D’ENSEMBLE! LYON

Dans un contexte où l’extrême-droite et la droite extrême sont aux portes du pouvoir, les moments de tensions fortes inévitables dans la mise en œuvre du mandat municipal de l’alliance des Écologistes et des gauches à la Ville de Lyon, comme à la Métropole, doivent être maîtrisés. Ils doivent donner lieu à un débat interne et public sur le fond des divergences et à des propositions pour les surmonter. La remise à la rue « sèche » de 170 femmes et enfants sans abris par l’exécutif de la Ville de Lyon avec laquelle nous sommes en total désaccord à ENSEMBLE!, en est un exemple. La situation au Conservatoire de musique qui connait des dysfonctionnements graves en est un autre. Lors d’une déclaration à la presse à ce sujet Nathalie Perrin-Gilbert a informé que pour elle, il n’y aurait pas d’alliance avec les Écologistes au 1er tour des Municipales en 2026. Venant de la part de la figure emblématique de Lyon En Commun (LYEC), cela ne peut pas être perçu, à juste titre, comme un simple propos personnel.


C’est même la « goutte d’eau » de trop pour les élu.es de la France Insoumise du groupe qui ont considéré que ces propos sur le 1er tour 2026 s’ajoutant à une « photo de famille » autour de Raphaël Gluksman le 1er mai à Villeurbanne, en pleine campagne des Européennes, les amenaient à quitter LYEC. Ils y voient le symbole d’une rupture avec les fondamentaux de LYEC et une dérive droitière vers le PS voire jusqu’à David Kimelfeld. Nous pensons pour notre part que chacun·es des élu·es a le droit à titre personnel d’appeler à soutenir la liste de gauche et des écologistes de son choix pour battre la droite et l’extrême droite lors des élections européennes, mais que cela ne concerne pas notre travail municipal dans LYEC et avec notre majorité municipale.
En fait, cette rupture dont nous prenons acte tout en regrettant que ses fondements politiques n’aient pas pu donner lieu à un débat interne à LYEC, est aussi et surtout pour nous le prix à payer de graves dysfonctionnements du mouvement LYEC que nous avons dénoncé depuis longtemps accompagnés de propositions qui n’ont pas été prises en compte et qui, si elles ne sont pas prises en compte, nous interrogent quant à l’avenir de LYEC et quant à notre avenir dans LYEC.

Pour une démarche unitaire constructive à gauche


ENSEMBLE! estime que la gauche de transformation dont Lyon en Commun se revendique, doit revenir à une démarche unitaire et constructive de débat et d’action dans tout le champ de la gauche antilibérale et des écologistes de gauche. N’est-ce pas la condition pour nous mettre en capacité de stopper la montée de l’extrême-droite et de la droite extrême et d’ouvrir une alternative écologique, sociale et démocratique ? Lyon en Commun se veut une plateforme citoyenne rassemblant des citoyen·nes, des élu·es, des organisations comme LFI, le Gram, Ensemble ! …
Son but est de mettre en œuvre le programme municipal décidé en alliance avec nos partenaires écologistes et des gauches. Et lorsqu’il y a des désaccords et même des divergences, elles doivent être discutées loyalement entre partenaires sans esprit de règlement de comptes personnels. Aucune composante des écologistes et des gauches antilibéraux n’est à exclure à priori : de la gauche anticapitaliste à la sociale démocratie.


Une « Plateforme Citoyenne » pour de vrai


Ces désaccords et divergences, avec leurs traductions électorales, supposent aussi d’être discutées dans la Plateforme Citoyenne Lyon en Commun. Ce qui n’a pas été vraiment le cas depuis 2020 malgré les propositions faites, notamment par les militant.es d’ENSEMBLE! pour faire vivre la dynamique citoyenne prometteuse qui s’était exprimées lors des Municipales, qui n’a pas pu se traduire dans une Association Lyon en Commun regroupant citoyen·nes, organisations et élu·es.
Lyon en Commun n’est pas « la propriété » de quelques élu·es. Lyon en Commun appartient à tou·tes les militant·es et groupes qui ont fait campagne et qui ont permis à Lyon en Commun d’avoir des élu·es qui les représentent.
On ne peut plus se contenter de belles intentions et de réaffirmer de beaux principes que la réalité de fonctionnement quotidien de Lyon en Commun dément depuis longtemps. Il y a bien eu des réunions préparatoires au Conseil de Métropole, et plus récemment au Conseil Municipal de Lyon mais cela ne suffit pas.
Enfin, nous sommes à mi-mandat et de belles réalisations sont en cours dans cette majorité, parfois à l’initiative de nos élu·es ou avec leur participation dans le cadre de leurs délégations. Nous demandons que ce travail soit préservé et continué jusqu’à la fin du mandat.

C’est pourquoi ENSEMBLE! Lyon demande solennellement aux co-présidents du groupe Lyon en Commun et au président du groupe Métropole en Commun la tenue d’une Assemblée Générale extraordinaire de tous les élu·es, adhérent·es et de toutes les composantes de Lyon en Commun dans la semaine du 13 au 17 mai.

Le 09/05/2024,
Pour l’équipe d’animation d’ENSEMBLE! Lyon : Armand Creus, Eric Declais, Gilbert Dumas, Denis Marx

La lettre d’information de Laurence BOFFET – n°16 Avril 2024

Lettre Ensemble! 69 n°51

Samedi 23 Mars, Marche contre les violences policières, pénitentiaires et le racisme d’Etat


Depuis 40 ans l’Association des Victimes des Crimes Sécuritaires lutte aux côtés des familles pour faire
reconnaître et condamner les meurtres commis par les agents de l’Etat, policiers ou membres de
l’administration pénitentiaire.
Abattues suite à des – prétendus ou avérés – refus d’obtempérer et délits de fuite, étranglées ou étouffées par
des placages ventraux, battues à mort, les victimes sont dans leur grande majorité des jeunes racisés
originaires des quartiers populaires, ce qui démontre une fois de plus le racisme qui gangrène nos institutions.
Confronté à ces drames, l’Etat d’aujourd’hui n’en finit pas de se boucher les yeux.
Depuis 2017 l’arsenal législatif assurant l’impunité des forces du désordre a encore été renforcé avec la
promulgation de l’art 435-1 du Code de la Sécurité Intérieur qui offre un véritable permis de tuer aux
policiers sans que, dans les faits, les juges ne cherchent à réellement évaluer la proportionnalité et la nécessité
de tirer à balles réelles. Comment s’étonner ensuite que 4 fois plus de personnes aient été tuées pour refus
d’obtempérer au cours des 5 dernières années que pendant les 20 précédentes ?
Dans ce contexte et en commémoration du rassemblement de mars 1984 des mères des victimes des crimes
racistes et sécuritaires, l’inter organisation En Deuil et En Colère 69 appelle à se mobiliser avec l’AVCS
ce 23 mars à Jean Macé à 14h, avec les revendications suivantes:

  • Pour que la justice française reconnaisse la culpabilité des auteurs et agisse de manière à prévenir
    les actes de violences
  • Pour que les affaires de meurtres cessent d’être classées sans suite dès lors que des éléments probants
    sont portés à la connaissance des procureur.e.s
  • Pour que le caractère raciste des crimes et violences soit considéré comme une circonstance
    aggravante lorsqu’il est établi matériellement
  • Pour que les familles de victimes bénéficient d’un accès privilégié au dossier dès le début de
    l’instruction des affaires
  • Pour que le problème des violences policières et carcérales soit porté dans le débat public par la
    constitution de groupes de travail composés de magistrats, avocats, familles et associations de quartier
    chargés de penser la prévention et la condamnation des crimes sécuritaires (refonte de l’IGPN, soutien
    aux familles, etc)
  • Pour l’abrogation de l’article L435-1
    Appel de l’Association des Victimes de Crimes Sécuritaires ici : https://www.facebook.com/permalink.php? story_fbid=pfbid05abBYKXqu71hNJMFmv6PUfoWq9TJuLmVD67nCuvdRZEhyCUGHdHFE7aYAMFiTE a4l&id=100064290715328

    Avec le soutien de l’inter-organisation En Deuil et En Colère 69

    Organisations signataires:
    Assemblée Gilets Jaunes Lyon et Environs, Attac Rhône, Ensemble! 69, Flagrant Déni, LFI 69, MNL 69,
    NPA 69, REV 69, Comité SDLT Villefranche, UD CNT 69, USL69