Samedi 23 Mars, Marche contre les violences policières, pénitentiaires et le racisme d’Etat


Depuis 40 ans l’Association des Victimes des Crimes Sécuritaires lutte aux côtés des familles pour faire
reconnaître et condamner les meurtres commis par les agents de l’Etat, policiers ou membres de
l’administration pénitentiaire.
Abattues suite à des – prétendus ou avérés – refus d’obtempérer et délits de fuite, étranglées ou étouffées par
des placages ventraux, battues à mort, les victimes sont dans leur grande majorité des jeunes racisés
originaires des quartiers populaires, ce qui démontre une fois de plus le racisme qui gangrène nos institutions.
Confronté à ces drames, l’Etat d’aujourd’hui n’en finit pas de se boucher les yeux.
Depuis 2017 l’arsenal législatif assurant l’impunité des forces du désordre a encore été renforcé avec la
promulgation de l’art 435-1 du Code de la Sécurité Intérieur qui offre un véritable permis de tuer aux
policiers sans que, dans les faits, les juges ne cherchent à réellement évaluer la proportionnalité et la nécessité
de tirer à balles réelles. Comment s’étonner ensuite que 4 fois plus de personnes aient été tuées pour refus
d’obtempérer au cours des 5 dernières années que pendant les 20 précédentes ?
Dans ce contexte et en commémoration du rassemblement de mars 1984 des mères des victimes des crimes
racistes et sécuritaires, l’inter organisation En Deuil et En Colère 69 appelle à se mobiliser avec l’AVCS
ce 23 mars à Jean Macé à 14h, avec les revendications suivantes:

  • Pour que la justice française reconnaisse la culpabilité des auteurs et agisse de manière à prévenir
    les actes de violences
  • Pour que les affaires de meurtres cessent d’être classées sans suite dès lors que des éléments probants
    sont portés à la connaissance des procureur.e.s
  • Pour que le caractère raciste des crimes et violences soit considéré comme une circonstance
    aggravante lorsqu’il est établi matériellement
  • Pour que les familles de victimes bénéficient d’un accès privilégié au dossier dès le début de
    l’instruction des affaires
  • Pour que le problème des violences policières et carcérales soit porté dans le débat public par la
    constitution de groupes de travail composés de magistrats, avocats, familles et associations de quartier
    chargés de penser la prévention et la condamnation des crimes sécuritaires (refonte de l’IGPN, soutien
    aux familles, etc)
  • Pour l’abrogation de l’article L435-1
    Appel de l’Association des Victimes de Crimes Sécuritaires ici : https://www.facebook.com/permalink.php? story_fbid=pfbid05abBYKXqu71hNJMFmv6PUfoWq9TJuLmVD67nCuvdRZEhyCUGHdHFE7aYAMFiTE a4l&id=100064290715328

    Avec le soutien de l’inter-organisation En Deuil et En Colère 69

    Organisations signataires:
    Assemblée Gilets Jaunes Lyon et Environs, Attac Rhône, Ensemble! 69, Flagrant Déni, LFI 69, MNL 69,
    NPA 69, REV 69, Comité SDLT Villefranche, UD CNT 69, USL69

Rencontres Européennes sur l’Eau

Les 4, 5 et 6 avril à lyon
https://europeanwater.org/fr/

Eau potable : La Métropole de Lyon acte une nouvelle structure tarifaire écologique et solidaire !

Communiqué du collectif « Eau Bien Commun »

Depuis la création de la Régie Eau Publique du Grand Lyon, la Métropole de Lyon franchit une nouvelle étape en votant ce 11 mars une nouvelle structure tarifaire pour l’eau potable à partir de 2025.

Eau Bien Commun Lyon-Métropole témoigne de la qualité du long processus démocratique qui a permis d’intéresser un grand nombre d’habitants aux enjeux de l’eau (démarche Eau Future) puis de pérenniser une « assemblée des usagers de l’eau » qui a été très largement associée au travail sur la tarification. Au delà des décisions elle-mêmes, c’est d’abord cette méthode de co-construction que nous voulons souligner.

3 éléments particulièrement significatifs correspondent aux axes que nous portons en tant qu’association depuis longtemps :

  • Les 12 premiers m3 d’eau consommés, correspondant à l’eau vitale, gratuits pour tous. Il s’agit là du droit d’accès universel à l’eau, bien commun indispensable à la vie.
  • La mise en place d’une tarification progressive, distinguant une tranche d’eau essentielle pour les usages domestiques d’une tranche supérieure d’eau dispendieuse au vu des objectifs de sobriété nécessaires pour préserver la ressource.
  • La mise en place d’une aide préventive automatique à destination des ménages en situation de précarité, leur permettant de ne pas dépasser 3% de leur budget en consommation d’eau. Cette automaticité évite les écueils de stigmatisation et de non-recours aux aides sociales habituelles.

Bien sûr, ces mesures ne répondent pas à 100% à tous les objectifs environnementaux et solidaires que nous voudrions voir mis en œuvre, à la fois pour des raisons de limitations légales, financières, et parce que les décisions résultent d’un processus de négociations.

Ainsi, nous n’avons pas pu obtenir à ce stade de suppression ou de baisse notable de la part fixe « d’abonnement », limitant de fait l’impact des premiers m3 gratuits. De même, cette structure tarifaire ne s’appliquera à ce stade qu’à la part « eau potable » soit seulement 44% de la facture d’eau, l’assainissement et les diverses taxes ne se trouvant pas encore concernées.

Il reste encore beaucoup à travailler, notamment pour faire évoluer au niveau national des cadres réglementaires qui limitent les possibilités d’aller plus loin dans les objectifs affichés. Les élu·es de la Métropole disent être prêt·es à poursuivre ce travail, nous souhaitons pour notre part y prendre toute notre part.

Le C.A. d’Eau Bien Commun Lyon-Métropole, 12/03/2024

Grève Féministe

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes et minorités de genre, nous ferons la grève féministe. Nous crierons haut et fort contre le système patriarcal et contre ce gouvernement hypocrite. Nous marcherons ensemble pour 

  • Exiger des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles                                           
  • Exiger l’égalité salariale et professionnelle et obtenir le rattrapage des pensions des femmes retraitées ainsi que la revalorisation des métiers féminisés, la fin de la précarité et des temps partiels imposés et l’application de la loi qui – depuis 50 ans ! – prévoit un salaire égal pour un travail de valeur égale
  • Exiger un investissement financier et un recrutement massif dans les services publics pour une réelle prise en charge collective des tâches domestiques, du soin, du lien et de l’éducation
  • Développer une éducation féministe et égalitaire, qui lutte enfin contre tous les stéréotypes et toutes les violences et qui donne à tou.te.s la possibilité de choisir librement ses études, sa formation, son métier.
  • Exiger une inscription dans la constitution du droit réel à l’IVG, l’allongement des délais et l’accès effectif sur l’ensemble du territoire à l’avortement et à la contraception
  • Exiger l’accès à la PMA pour tous.tes 
  • Exiger une réelle prise en charge des traumatismes psychologiques pour les personnes victimes de violences sexistes et sexuelles
  • Exiger l’abrogation de la loi immigration, une loi raciste et xénophobe qui pénalise particulièrement les femmes et les minorités de genre
  • Affirmer notre solidarité avec les femmes et minorités de genre du monde entier qui subissent les oppressions du patriarcat
  • Exiger une diplomatie et une politique étrangère féministe, c’est-à-dire qui s’attache à empêcher la guerre, la répression, la négation des droits des femmes et des minorités de genre partout dans le monde

Le 8 mars, on s’arrête tout.e.s. On se met en grève. 

Par la grève, nous montrons que ce monde ne fonctionne pas sans nous ! 

Notre détermination ne faiblira jamais !

Retrouvons nous dans la rue partout en France, et à Lyon :

RDV dès 12H30 pour un grand pique-nique féministe et la préparation des pancartes place Jean Macé et à 14h place Jean Macé pour le départ de la manifestation

POUR LA PAIX : TROUPES RUSSES HORS D’UKRAINE !

Communiqué du Collectif 69 de soutien au peuple ukrainien, Lyon le 20/02/24

Dix ans après l’annexion de la Crimée et l’invasion du Donbas, deux ans après l’invasion à grande échelle de l’Ukraine,

POUR LA PAIX : TROUPES RUSSES HORS D’UKRAINE !

La Russie de Poutine prolonge et intensifie la guerre. Elle dure car l’aide des alliés de l’Ukraine (financière, militaire …) demeure trop faible. La résistance ukrainienne fait face mais a besoin de soutien massif.

N’oublions pas l’Ukraine !

Nous voulons la fin des bombardements et de tous les crimes perpétrés sur le territoire ukrainien ; le retrait de l’armée russe hors du territoire ukrainien dans ses frontières internationalement reconnues ; le retour chez elles des populations ukrainiennes déportées, des enfants et des prisonniers de guerre. Nous voulons le jugement des criminels de guerre tels Poutine, qui broie et élimine ses opposants.

La guerre dure car la Russie de Poutine se fixe comme but de détruire la nation ukrainienne, pour cela il s’en prend à tous les opposant.e.s à sa guerre et veut s’en prendre aussi à la démocratie et à la paix en Europe.

N’oublions pas l’Ukraine !

C’est pourquoi à Lyon aussi, nous répondons à l’Appel pour une journée nationale d’actions « Ensemble le 24 février » :

À l’initiative de Lyon-Ukraine et des associations ukrainiennes de Lyon :
SAMEDI 24 FÉVRIER À LYON
RASSEMBLEMENT PLACE BELLECOUR
14 h 30 – 17 h

À l’initiative du Collectif 69 de Soutien au Peuple Ukrainien :
SAMEDI 24 FÉVRIER À LYON
SOIRÉE-DÉBAT À LA MAIRIE DU 1er ARRONDISSEMENT DE LYON
« UKRAINE, IL Y A URGENCE »
S’ informer – comprendre – être solidaires
18 h – 20 h 30
Avec
* Dorota Dakowska, professeure à Science Po Aix : « L’Ukraine de l’Indépendance à la guerre et la réssistance contre l’impérialisme russe » .
* Clément Peretjatko, artiste, secrétaire de Lyon Ukraine : « témoignages, retour d’Ukraine ».
* Stefan Bekier, membre du Réseau Européen de Solidarité avec l’Ukraine : « la solidarité internationale aujourd’hui. »
La parole à d’autres associations ukrainiennes, biélorusses, des syndicalistes et débat avec la salle.
Exposition photographique du journaliste Christian Verdet « Ukraine, une enfance en ruine ».
Un point presse sera tenu sur place.

VENDREDI 23 FÉVRIER
19 h 30 – 22 h 45
DÉBAT À L’« AQUARIUM CINÉ – CAFÉ »
(10 rue Dumont, 69004)
autour du film « Pierre, Feuille, Pistolet »
(sur inscription)

Collectif 69 de soutien au peuple ukrainien :
(contact fede.rhone@ldh-france.org)

Premiers signataires : Comité Ukraine 33 – DAR Artistes pour l’Ukraine – Bel’Art (Association Culturelle bélarusse) – Association Européenne de l’Éducation AURA – Comité d’Information pour une Syrie Libre et Démocratique – EELV69 – Émancipation 69 – Ensemble! 69 – LDH 69 – MAN 69 – NPA 69- Place Publique 69 – Union syndicale Solidaires Rhône .

Fermons les Locaux Fascistes !

En soutien aux victimes de l’attaque raciste du 2 février, rassemblement lundi 12 février à 18h30 place de la Comédie.
https://twitter.com/FrmLesLocFascst

Les pouvoirs publics entretiennent l’impunité des fascistes

Communiqué de presse du collectif pour la Fermeture des Locaux Fascistes

Lettre Ensemble! 69 n°50

Le n°50 de février 24 de LA LETTRE ENSEMBLE! 69 est parue.

Procès des violences policières : 3 questions à Geneviève Legay

Les 11 et 12 janvier s’est tenu à Lyon le procès du commissaire Souchi qui avait ordonné la charge policière ayant très grièvement blessé Geneviève Legay, le 23 mars 2019 à Nice, lors d’une manifestation de Gilets Jaunes.

Le délibéré sera rendu le 8 mars.

Geneviève Legay répond à nos questions

1- Comment vas-tu depuis l’agression policière subie ? Quelles étaient tes attentes en matière de «réparation» et sur le plan politique ? 


On va dire que je vais bien au regard du grave traumatisme crânien que j’ai eu. Les docteur·es m’ont dit plusieurs fois qu’iels ne comprenaient pas comment j’étais encore en vie.
Donc, il me reste que j’ai zéro odorat définitivement d’après l’ORL.
Je n’ai que les 5 goûts de la bouche, les autres dépendant de l’odorat ! L’agression policière a accéléré ma vieillesse et a donc aggravé ma DMLA. Je suis malvoyante et au niveau de l’oreille droite, j’ai perdu 35% d’audition, je suis appareillée depuis 2021.
Les docteur·es ORL, ophtalmo, etc… ont demandé de monter un dossier MDPH ( Maison départementale pour handicapé·es ).
45 séances de kiné vestibulaire ne m’ont pas permis de retrouver 100 % de l’équilibre.
Je ne suis qu’à 85 % et je titube comme si j’étais ivre.
Côté psychologique, ces 5 ans ont été difficiles car beaucoup de personnes, malgré tout bienveillantes, se pressaient autour de moi. J’ai eu des difficultés à accepter d’être reconnue comme une personne ayant fait quelque chose d’extraordinaire, alors que, comme bon nombre d’entre nous, nous manifestons depuis de nombreuses années, tout simplement.
C’est juste tombé sur moi…
Il n’y a pas de réparation possible. Pendant ces presque 5 ans les docteur·es ont fait le maximum bien sûr. Si j’obtiens 4 sous, je les prendrai mais ce n’est pas ça qui me redonnera la santé.
Je souhaite que le verdict du 8 mars soit positif pour la justice sociale et qu’il pourra faire jurisprudence pour toutes les familles de victimes et les victimes de violences policières s’iels font un procès. C’était mon souhait…

2- Comment as-tu vécu ce procès, dépaysé à Lyon ?

Tout d’abord, je tiens à remercier chaleureusement Attac, mes avocat·es, toutes les personnes, les organisations, qui m’ont soutenue pendant ces presque 5 ans ainsi que pendant les deux jours du procès. Sans ce soutien indéfectible, aurais-je tenu dans la durée ? J’ai abordé ce procès avec détermination et calme car j’étais sûre de mon bon droit.
Toutefois, aujourd’hui dans cette société anxiogène, tout est permis du côté du plus fort.
Je voulais que justice soit faite.
Le réquisitoire du procureur a été presque parfait concernant les faits reprochés à Rabah Souchi.
La peine demandée, 6 mois de prison avec sursis, a été décevante. Elle n’a pas été en corrélation avec les faits avérés et que le procureur a relevés et dénoncés. Il a quand même défendu l’institution ! Tout comme l’a fait par ailleurs l’avocat de Souchi qui n’a cessé de stigmatiser le policier d’en bas… »guerre des classes »….
Malgré tout, nous avons quand même pu amener un commissaire divisionnaire arrogant, méprisant, suffisant, à la barre d’un tribunal pour être jugé. C’est déjà une victoire. C’est historique. Il a dû s’expliquer devant la présidente, les juges assesseures et le procureur pour sa mauvaise gestion de la situation ce jour-là alors qu’il disposait de 200 policier·es et gendarmes et que nous, nous étions quelques dizaines de pacifistes.
Il a déclaré à plusieurs reprises, être une personne « humaine » et « féministe ». Alors, dans la matinée de vendredi, lors d’une pause, je lui ai dit que je lui pardonnais mais je lui ai demandé de quitter la police, de se recycler et de nous prouver son humanité.
Le verdict sera rendu le 8 mars, j’y vois « un bon augure », puisque c’est « la journée internationale des droits des femmes » et je souhaite ardemment que le tribunal augmente sa peine.
J’ai remarqué qu’il n’avait aucun remord et qu’il n’a pas fait d’excuse.…

3- Quelles sont les suites que tu souhaites, que tu envisages, que tu imagines ?

Je suis partiellement déçue, avec un goût de non achèvement…
J’avais demandé à mes avocat·es de pouvoir mettre en accusation toute la chaîne de commandement c’est-à-dire, le directeur de la sécurité départementale, le préfet, le procureur, Castaner et Macron. Concernant Macron, mes avocat·es m’ont dit que ce n’était pas possible en tant que président, ainsi que Castaner qui était ministre à l’époque. Certes, le préfet a été muté dans la semaine après l’agression policière subie et le procureur, 4 mois après. Il a fini par avouer qu’il avait menti pour protéger Macron !
 » L’affaire Legay » est donc une affaire d’État, émaillée de mensonges de toutes parts jusqu’au plus haut niveau de l’État, par des pressions, des rebondissements, des révélations (comme celles de Ludovic F,  lanceur d’alerte, suspendu pendant 2 ans sans émolument et de plus, passé en procès comme un délinquant !),…

Peut-être, y aura-t-il moyen dans l’avenir de continuer ce combat juridique car lors du procès on a entrevue d’autres exactions pas très claires notamment concernant le début de l’enquête administrative sur le 23 mars 2019 dont s’est autosaisie , la compagne de Souchi , Hélène Pédoya !
Certes Rabah Souchi a fait une sorte de « zèle » ce jour-là, mais il avait quand même reçu des ordres.
Il a été décoré, ainsi que Pédoya, quatre mois après par Castaner pour « mérite » face aux gilets jaunes!
Pour moi, c’est une justice à deux vitesses.
Je remarque que les policier·es, les commissaires se permettent de « tabasser » les manifestants et les manifestantes, de tuer les jeunes des quartiers populaires ( en remettant , de fait,  la peine de mort en place, sans procès, alors, qu’elle a été abolie en France en 1981 !). C’est ce que la loi Cazeneuve, votée en février 2017, rend possible ! 

Ce gouvernement, tout comme les précédents depuis plusieurs années, suggère  implicitement l’utilisation de la violence physique,  par ses propos violents,  la gestion élitiste des affaires. Il envoie aussi des messages brutaux, injustes, islamophobes, qui protègent les riches et les puissant·es, au détriment des petits, des plus précaires, des plus pauvres, des migrant·es … Il incite donc,  par ses messages subliminaux, les policier·es qui les reçoivent à exercer des violences. Peut-être n’en sont iels pas conscient·es ! 

Restons debout , continuons la lutte et comme diraient les Gilets Jaunes :

ON   LÂCHE   RIEN !

Faisons le procès des violences policières !

Affaire Geneviève LEGAY, 11 janvier à Lyon, Bourse du Travail, place Guichard


Le programme de la journée

9H30-12H00

L’AFFAIRE GENEVIÈVE LEGAY, UN SCANDALE D’ETAT

  • Vidéo d’accueil par Geneviève Legay
  • Raphaël Pradeau, ancien porte-parole d’Attac
  • Pascale Pascariello, journaliste Mediapart
  • Rosanna Lendon, avocate de l’affaire administrative
  • Ludovic Fayolle, policier lanceur d’alerte
  • Serge Benyamin, gilet jaune placé en garde-à-vue et témoin des violences policières pendant la manifestation
  • Thierry Paysant, street medic ayant été empêché de porter secours à Geneviève par le commissaire Souchi

14H00-19H00

TABLES RONDES POUR EN FINIR AVEC LES VIOLENCES POLICIÈRES

Les quartiers populaires, laboratoires des violences policières

  • Samia El Khalfaoui, tante de Souheil El Khalfaoui, membre du réseau d’entraide vérité et justice, membre de la coordination nationale contre les violences policières et pénitentiaires
  • Fati Chouviat, mère de Cédric Chouviat, membre du réseau d’entraide vérité et justice, membre de la coordination nationale contre les violences policières et pénitentiaires
  • Fatou Dieng, vérité et justice pour Lamine Dieng
  • Flagrant Déni
  • Naguib Allam, Association des Familles de victimes de crimes sécuritaires
  • Collectif du 21 Octobre
  • Claire Dujardin, avocate, ancienne présidente du SAF
  • Philippe Poutou, porte-parole du NPA


Violences policières et répression des mouvements sociaux

  • Arnaud, blessé grave pendant une manifestation contre la réforme des retraites
  • Mélanie Ngoye, Mutilé·e·s pour l’Exemple
  • Street medics de Lyon
  • Benoît Teste, secrétaire général de la FSU
  • Simon Duteil, co-délégué général de Solidaires
  • Laurence Boffet, porte-parole d’Ensemble !
  • Domitille Nicolet, chargée de plaidoyer d’Amnesty International France


Au-delà des violences policières, un tournant autoritaire

  • Soulèvements de la Terre Lyon
  • Mokrane Kessi, président de l’Association France des Banlieues
  • Youlie Yamamoto, porte-parole d’Attac
  • Patrick Canin, membre du Comité national de la LDH, co-responsable du groupe national de travail LDH Justice Police
  • Céline Verzeletti, dirigeante confédérale de la CGT
  • Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale
  • Margot Savin, co-secrétaire régionale Rhône-Alpes Les écologistes
  • Anne-Sophie Simpere, experte justice/police intervenante au procès